Présence de Liliam Thuram
Raymond Aubrac
Notre nouveau membre du Comité
Central de la LDH ( J Claude Aparicio)
CONGRES DE LA L.D.H. 30.31 MARS et 1erAVRIL 2007-01-11
PROJET DE PROPOSITION DE VŒU proposé par la Section Istres Ouest Provence
Populations qui voient leurs droits fondamentaux régresser malgré la juxtaposition de nombreuses mesures sociales et malgré les actions associatives en plein développement. Ces solidarités limitent les dégâts et compensent autant qu’elles peuvent les effets de la pauvreté, sans pouvoir, le plus souvent, prévenir ni encore moins attaquer les causes de ce gâchis humain, social et économique.
La L.D.H. dénonce cette situation porteuse d’atteintes à des droits fondamentaux, sans lesquels il ne peut exister de citoyenneté pleine et entière :
-droit à un travail et à un revenu décent,
-droit au logement,
-droit à la santé,
-droit à l’éducation, à la formation et à la culture
Cela au moment même où la plupart des grands groupes commerciaux, industriels et bancaires affichent des résultats exceptionnels en priorisant l’augmentation des dividendes versés à leurs actionnaires
L’une des plus grandes nations développées, la France, doit être en capacité d’inverser le cours dangereux du développement de la pauvreté et du creusement des inégalités. ;dangereux pour la démocratie, dangereux pour les libertés. Les révoltes désespérées provoquées servent inmanquablement de justification aux remises en cause de l’état de droit
La L.D.H. affirme qu’il y a une urgente nécessité à engager des réformes profondes ayant pour objectif la réduction des inégalités et non pas l’adaptation de notre pays aux règles libérales de la mondialisation et de la marchandisation forcenée de la société.
Dans l’immédiat, la LDH souhaite que chaque citoyen puisse disposer d’un revenu lui permettant de franchir largement le seuil de pauvreté, notamment en conjuguant les aides actuelles (RMI, allocations parent isolé, cmu, allocations familiales …) et les revenus d’un travail.
Il faut en finir avec un système qui n’offre d’alternative qu’entre un revenu salarié de misère ou le maintien dans un assistanat, trappe à pauvreté.